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Plat réunionnais : les incontournables

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L’Île de la Réunion a toujours fasciné les Français de métropole. Loin dans l’océan Indien, au large de toute côte et proche de l’île Maurice, elle est un carrefour culturel. Bien sûr, aujourd’hui, l’influence française est bien ancrée, mais il y a toute la culture créole, celle des insulaires et des populations qui ont émigrés au fil des siècles. Et cela se ressent dans la gastronomie, qui mélange à la fois des éléments de cuisine française avec des ingrédients bien de là-bas. Voici les plats qu’il faut absolument goûter !

Les bouchons réunionnais

Ces petites amuse-bouches font penser aux dim sums chinois. Ce sont des petites bouchées de porc qui sont entourés d’une pâte fine. un peu à la façon d’une raviole. Et le porc est l’ingrédient principal, même s’il peut être remplacé par une autre viande.

Le tout est cuit à la vapeur, comme un dim sum en somme !

C’est un mets qu’on retrouve sur toute l’île et qui se mange aussi bien en apéro qu’en en-cas en plein milieu de la journée… De fait, ils sont de qualité très variable, entre l’industriel et l’artisanal. Ce dernier étant meilleur gustativement parlant.

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L’Île de la Réunion

Le pain bouchon

Si les bouchons ne vous suffisent pas, il est également possible de les préparer en plat. Les Réunionnais aiment garnir une baguette de bouchons, un peu à la façon tacos ou kebab.

Le principe est simple, on ouvre une baguette en deux, qu’on fourre ensuite de bouchons. L’ensemble est recouvert de fromage avant d’être gratiné. Enfin, on lui ajoute une sauce au choix.

Le cari

Le cari est un plat qui se décline de plusieurs façons. On le retrouve sur toutes les cartes de menu des restaurants de l’île. Il se prépare aussi bien à partir de viande de bœuf, de poulet, de poisson, etc.

La viande est mélangée à différentes épices avant d’être cuite, puis servie avec du riz et du grain. Ce sont les deux principaux féculents qui sont servis en accompagnement sur l’île.

Le plat de rougail

Le plus souvent, le rougail est préparé avec des saucisse. Et c’est également un incontournable de l’île de la Réunion.

Le plat en lui-même est très simple et rappelle l’origine modeste des habitants de l’île. Il s’agit d’une saucisse cuite et coupée en rondelle. Elle est ensuite placée dans une sauce tomate épicée. C’est cette sauce qu’on appelle le rougail.

On l’accompagne le plus souvent de riz et de grains, mais il est aussi assez commun de le manger avec des lentilles (de Cilaos) ou encore des fèves (haricots blancs, par exemple).

On retrouve également des déclinaisons de ce plat à l’Île Maurice toute proche.

Les samoussas

Les samoussas sont une spécialité bien connue, mais pas uniquement de la Réunion. On les retrouve dans de nombreuses cuisines différentes, comme la cuisine indienne ou encore la cuisine maghrébine, sans oublier les Grecs qui ont leur propre version.

Et bien à la Réunion, ils existent aussi… Le samoussa réunionnais est un beignet fourré de viande, de poisson ou encore de légumes. C’est un plat qui se déguste sur le pouce, comme les bouchons.

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Le samoussa est une des spécialités réunionnaise

Les lentilles de Cilaos

Cilaos est un cirque proche du piton des neiges. Dans cette ozone en altitude poussent des lentilles. Elles y sont cultivées. Bien sûr, les cultures ne sont pas gigantesques et la production est assez restreinte. On en trouve principalement dans le cirque lui-même et un peu partout dans l’île en fonction de l’intérêt des gens pour ce féculent. C’est une bonne alternative à l’importation, et surtout c’est un produit local qui fait tourner l’économie.

A la différence de celles qu’on consomme en Europe, elles ont un goût qui plaît et qui s’adapte à la cuisine locale.

Le gratin chouchou

Derrière ce nom se cache un légume qui pousse uniquement à la Réunion, le chouchou. En France, c’est ce qu’on appelle une chayotte. A peu de chose près, ça a la même forme et texture qu’une courgette.

A la Réunion, on la sert sous forme de salade, de purée, de gratin en guise d’accompagnement de plat.

Son utilisation se rapproche donc de la courgette, même si le goût n’est pas du tout le même ; cela reste une cucurbitacé. Il est possible d’en trouver en France dans certaines épiceries fines.

Les bonbons piments

Contrairement à ce que laisse penser le nom, il ne s’agit pas du tout de bonbons… En réalité, ce sont des beignets typiques de la région réunionnaise. De plus, même si son nom laisse croire qu’il est piquant, il ne l’est en réalité pas trop.

Il s’agit d’un mélange de pois jaune en purée, d’épices et de piments. Le pois jaune absorbe très bien le piquant du piment, ce qui en fait un plat relevé, mais acceptable pour les palais délicats.

Le tout est frit pour en donner une texture assez caoutchouteuse, proche du beignet sans tout à fait en être un.